Corscia

 

Le sentier débute dans le village de Corscia, non loin de l'église. Le sentier est alors dallé et entouré de murs de pierres et d'enclos.

 

 

 

Après une légère montée le chemin redescend jusqu'au lit du ruisseau de Ruda et s'enfonce dans la forêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bergeries de Liccioghia

 

 

Après une montée assez longue, nous arrivons sur un petit plateau puis le chemin oblique plein nord.

 

 

Après avoir traversé une une forêt de pins laricio et maritime, le site des bergeries de Liccioghia se dévoile.

 

 

De nombreux murets témoignent de l'activité pastorale qui devait jadis rythmer ce lieu. Cette petite cuvette semble retirée et loin de tout.

 

 

 

 

 

 

Bergeries de Galghello

 

 

 

Le sentier remonte toujours au nord pour enfin rejoindre la vallée qui abrite le remarquable site des bergeries de Galghello. La récompense des efforts fournis est spectaculaire.

 

 

 

Sur ce site, les trois éléments fondamentaux d'un ensemble de bergeries sont présents :

 

- La première construction que croise le chemin est un remarquable enclos " chjostre" avec un magnifique dallage entièrement pavé ainsi qu'un compulu ( enclos tout en longueur ) dédié à la traité des brebis.

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

- Ensuite les casgili qui sont des constructions de pierres destinées à conserver et affiner les fromages. Ce sont des sortes de cabanes relativement basses et avec une toute petite ouverture pour conserver la fraicheur. L'entrée très réduite nécessitait de rentrer à plat ventre.

En fonction de la configuration du terrain, ils pouvaient être aménagés dans des cavités rocheuses ou bien à flanc de pente dans la terre.

 

 

 

 

- Enfin la bergerie elle même, lieu de vie du berger. C'est également une cabane souvent en pierres sèches avec un toit à voute en encorbellement ( superposition de pierres légèrement décalées pour rejoindre le centre ). Comme les pierres étaient jointes sans autre artifice, il fallait néanmoins assurer l'étanchéité en disposant une couche de terre sur le toit. Bien entendu il fallait entretenir cet édifice chaque année pour le maintenir habitable durant toute la saison de transhumance.

 

En général des niches permettaient le rangement à l'intérieur. L'entrée était souvent orné d'un linteau de pierre. L'espace situé devant la bergerie "tinellaghju", était souvent fermé par un muret de pierres sèches et s'y  dressait généralement « u palu », une branche d’arbre mort, servant à accrocher les différents ustensiles dont se servait le berger.

 

 

   

 

 

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