La vallée d'Asco


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ituée au coeur du parc naturel régional, la vallée d’Asco, avec sa rivière, est une des plus belles vallées de la Corse. Avec ses gorges encaissées taillées dans le granite et bordée de hautes cimes, elle recèle de nombreux coins surprenants. Asco, c'est à la fois une vallée, un village, un torrent, des gorges, une forêt et un cirque ! 


 


La vallée d'Asco

Dans cette vallée les paysages semblent taillés dans la masse, sculptés par le Stanciacone, impétueux torrent alimenté par les neiges du Cinto. Ici nous sommes bien en montagne : climat alpin et pins laricio. 

La haute vallée de l’Asco est le refuge d’une faune originale aux espèces souvent endémiques comme le gypaète barbu, l’aigle royal, la sitelle, le mouflon... Le mouflon, a muvra, est l’animal “roi de l’île”, présent en Corse depuis près de 8000 ans. La basse vallée de l’Asco, qui débouche dans la vallée du Golo au nord de Ponte Leccia, est couverte de maquis, de chênes verts et d’aulnes formant de vastes fourrés odorants.

Descendant vers la basse vallée : les gorges, aussi belles qu'elles sont profondes sont très arides. Puis on arrive dans la vallée du Golo au maquis fleuri et odorant constitué d'aulnes et de chênes verts. C'était il y a encore peu de temps, une terre de transhumance... Quittant leur village, Moltifao, Castifao, les bergers emmenaient les bêtes pour l'hiver sur des pâturages aux conditions moins rigoureuses, puis reprenaient le chemin de leur vallée au mois de mai avant de monter dans les alpages passer l'été où l'occupation principale était la fabrication du fromage... 

 


 

Le Monte Cinto

Dominant toute la région du Niolo, le Cinto est le point culminant d’une longue crête qui sépare les vallées de l’Asco et du Golo. Il faut y monter très tôt le matin avant que les brumes cachent le panorama. L’ascension est sportive. Elle s’effectue dans un paysage aride de chaos rocheux, le sentier se fraie un passage entre les énormes blocs entrainés jadis par les glaciers. Sur ces roches rouges, roses et dorées, sculptées par l’érosion, la végétation est rare. Juste sous la face nord du Cinto, teintée de reflet d'or, se niche le petit lac d'Argentu.

Arrivé non loin de la pointe des éboulis le charme opère. La vue devient panoramique et le lac du Cinto est visible en contrebas, telle une perle d'eau verte qui tranche avec les roches environnantes et l'aspect minéral omniprésent.

Du sommet le panorama embrasse toute la Corse dont on distingue les côtes escarpées et les pointes s’avançant dans la mer. Les splendides côtes corses se dessinent à perte de vue, du golfe de Porto jusqu’au Cap Corse. La beauté de l’île prend ici toute sa dimension.Vous pourrez laisser votre témoignage poignant en inscrivant quelques mots sur le livre d'or enferé dans une boite en fer situé au pied de la croix de bois qui coiffe le sommet.

Une légende raconte qu’il y a fort longtemps le roi du village de Calasima voulut gravir le sommet. Progressant avec peine en cherchant son chemin entre les roches tourmentées creusées de failles et de gouffres, il ne trouva nulle source à laquelle s’abreuver. Une fée fit alors jaillir, au bas des roches arides du versant Nord, le lac du Cinto afin qu’il puisse étancher sa soif et rentrer chez lui sain et sauf.

Le Monte Cinto, point culminant de la Corse, est un ancien volcan principalement composé de roches rhyolitiques, roche à l’aspect effrité. Son accès s’effectue par la station de ski du Haut-Asco ou bien par le village de Lozzi. La première ascension connue est celle d’Edouard Rochat réalisée par le versant sud le 6 Juin 1882. Jusqu’à cette époque récente, les Corses pensaient que le toit de l’île était le Monte Rotondo (2622m). Situé à seulement 25 km des côtes, il est enneigé la majorité du temps. Il témoigne de la rudesse de la montagne Corse et de la difficulté d’accès de ses grands sommets.

                                   

 


La réputation du miel Corse n’est plus à faire, il fait partie des merveilles que vous devez absolument rapporter de votre séjour. Il est le seul en France à avoir obtenu, au début de 1998, une AOC « Mele di Corsica ». Ce n’est pas un hasard puisque la végétation Corse, qui compte 2835 espèces dont beaucoup d’essences odoriférantes, peu exposées aux pollutions, bien répartie entre mer et montagne, offre une palette de nectars inégalée. Fluides ou cristallisés, les miels Corses sont répartis en six crus ; doux de printemps, de maquis l’été, de montagne … L’une des régions les plus réputées est la vallée de l’Asco. Clair au printemps, plus foncé à l’automne, le miel d’Asco provient de fleurs sauvages qui ne poussent qu’en altitude.